tolerance religieuse, qui nen fait jamai dautres. Les premiers tmigrants taien de malheureux Quakers de Stavanger qu fuyaient devant la pers6cution. Cependar jusquå 1840 Pemigration ne sgttait pa levåe å plus de 1200 personnes. De 1840 å 1850 le nombre des emigrant: est montå å 17,000; de 1850 å 1860 å 36,000. de 1860 å 1865, cest-å-dire pour une simple priode demi-decenna!e, å 27,000, soit er tout, vers la fin de 1865, 80,000 personnes. Ainsi, daprås les relevås de cette dernigre periode quinquennale, Imigration annuelle ne slåve pas å moins de 15,000 personnes, chiffre veritablement effrayant par rapport å la population et qui peut-åtre saugmentera encore. Parmi les causes actuelles de ce quon pourrait appeler un våritable dpeuplement, les passions religieuses ne figurent plus que pour un chiffre insignifiant, celui des migrants Mormons. Les grands mobiles paraissent ötre: la difficult de vivre, Iesprit daventure facile å sveiller chez les fils des antiques Normands, peut-tre aussi une loi suprieure et mystårieuse qui, en vertu du progrås, substitue Pemigration individuelle aux grandes migrations des anciens åges. Vil en est aingi tous les comits du monde risquent bien dy perdre leur latin, et pour voir cesser ce mouvement il faut attendre qwun certain quilibre de la population se soit tabli sur notre pauvre plangte. Qvant å la chronique de la semaine, si vous y tenez absolument, elle se borne å une seconde dition du concert-monstre de la semaine passee, cette fois au profit du fonds pour la ereation dune universit libre å Stockholm; —å un feu dartifices dtoiles filantes dans la nuit du 13 au 14 et, dans celle du 18 au 19, å un formidable coup de tonnerre pour la fin du bouquet.