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AAG — ENSÅÄNDT. A Mionsicur Redacteur du llandels-Tidning. Gothembourg, le 9 Janvier 4846. Monsieur Le Rådacteut! Narrive å Vinstant de Stockholm, et Pon me communique votre journal däaujourdhui, qui contient cinq colonnes remplies dattaques dirigtes contre moi. Je laisse å vos concitoyens eux-mömes le soin de juger la convenance, la justice ev Pequite dun pareil article public eb irato av bout de trois mois, contre un homme dovt vous ntavez jamais eu a vous plaiudre, et que vous pensiez deåja loin de votre pays. Une seule chose mwa frappe dans votre long article, Cest que vous osez dire que dans la poösie intitulte : adicux å la Sutde, que jäai lue dans ma derniere scance å Stockholm, jail manquå dCsards pour les Subdvis, en leur adressant des critiques inconvenantes. Avel-vous lu cette poösie pour en parler si lzerement? la Connaissez-Vous, Vavez-vous enlendue? — non assurgiment. Car vous m:tiez pas a ma scince, et ma poåsie wa pas 616 publice. Je puis done vous allirmer, Monsieur, que vous-avez 6 — indignement tWwowpe (car je veux croire a votre bonne loi), et que cetie poösie ve contenait que Pexpression profonde de ma reconnaissance pour sa Sucde, et de imon admiration pvur les håroiques vertus de ses habitans. Vous auriez mis un autre avis, Monsieur, si au lieu de puiser vos renseignemens dans le Winterbladet et le Morgonen dont ie mensonge et la calomnie soutles armes habituelles, vous ecussiez consulte la relation des journauz de Stockholm, qui respectent leurs lecleurs, et dont les articles ont quelqu influence sur Popinion publique. Vous dites aussi, Monsieur, qu ma seance, aptes avoir insultö le public, je ne me suis occupe que dempocher largent.... vous obliez que eette scance tail au benefice des paurres, et quwil west sucres vraisemblable qWwon veuille insulter un peuple, lorsqwon vient Paidera secourir les infortunös. Cette söance, Monsieur, ane paraissait le meilleur adien que je pusse faire a la Sudde, elle ne måriail sans doute aucun remerciment; mais jtais loin de penser que des jourhåux qui se disent anus du peuple, rolilassent de cette circonstanee pour madresser autant dinjures ! , Quant a la partie de votre lettre qui mest toute bersonelle, il se peut que vous la jugisz spirituelle et de bon gott, mais vous ttodvorer bon que je ne men occope pas. En me livrant au public, comme je le sais, jal då me resisner a supporter beaucoup de choses. ... Mon cdur en soulfre sans doute, mais je me suis promis de wYy råpondre jamais. Quoique, sans raison, vous vou; soyez montre si hoslile contre moi, jose bouriant, MonSieur, vous croire assez de loyaute, pour que vous ne refusiez pas dinserer ma lettre dans le plus prochain numåro de votre journal. Jai Pbonneur dtetre Monsieur, votre tres humble serviteur. — JP. de Suzor. ——— ——— ——————— — PRADA — —— —— — ————— — —— ———— ——Ap—äPj— ——— —

10 januari 1846, sida 3

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