tt Vad till Sverges Rikes Embetsmiin, till Svenska Folket och till en oväldig efterverlu: (Forts. fr. Nr 26.) Lät Sverige i stället för att antaga en reprentalion, som, jag vågar säga möjligtvis under tt Europeiskt krig antingen genom 100,000 e. ler några 400,000 Rubel, kan sätta dess potiska sjellständighet på spel, till en början i ället anslå 400,000 Rdr till understöd ät nåra yngre män, som, efter inhämtad kännedom f sitt eget Lands Stats-ekonomiska förhållanJen i flera år vistas i främmande länder för tt taga kännedom om dessas, eller lät de unsa mån som attacheras vid våra hos främmane makter vistande legationer blifva utsedde bland ugligheten och icke uteslutande bland en Adel, m icke visat prof på någon verksamhet under tnjutandet af denna rättighet , samt organisera e Civila Embetsmännens befordrings-system på unda principer ), och Sveriges Statsmanna-SkoEL BÄ On a sourent prtendu que Petude de Peconoie politique, toute nåcessaire et essentielle qw elle t aux legislateurs et anx individus joui-sant dun ng tleve et dune grande fortune, ne peut etre ne dun soible usage aux antres classes de la soBete. Cette foible döfense de Pignorance se fond tigrement sur une idce tout-ä-fait erronce. l-inuence puissante et heureusement croissante de opinion publique, cette influence qui donne un chet de validite å tous les actes du gouvernement, devant laquelle le ministre le plus fier doit se fsigner å flechir, lors-qwelle est exprimee dune aniere claire et prononcee. donne une grande imortance å linstruetion du public sur toutes les atieres qui touchent aux premiers interets de ötat. Et toute fois, aussi long-temps que le euple ignorera les tlemens et les råsultats de cette ience, il ignorera par lå meme les principales uses de la richesse ou de la pauvrete nationale, t il måconnoitra les circonstances diou en rteali; son sort dpend. Dans cette position, si une naion mal instruite vient å exprimer son opinion sur es affaires publiques, elle ne peut le faire qw å aveugle et dune maniere capricieuse. Le jugeent de ceux qui ne se dirögent pas par des prinipes pe peut åtre qwun prejug. N ayant pas de noyen de distinguer les effets immediats et transitoires de Veffet final et permanent dune mesure doptse, ils deviennent facilement les dupes des arifices les plus grossiers. Si de telliommes. etraners aux causes de la prosperite, deroient rester imples spectatenrs passifs des 6vänemens, leur igorance ne seroit pas extremement nui-zible; mais e se doutant point de leur incapacit; ils ne manuent pas de participer å la discussion des mesues å prendre; et par leur zele mal dirige, leur nomre et leur energie, ils ont fait souvent triompher s råsultats les plus contraires å leurs propres inkrts. Une circonstance particuligre prouve encore mieus necessile et Pimportance de propager la connois ance des principes en question. Dans les objet: e cette nature, on se laisse tres-facilement influ ÄTncer par dantres considerations que le dåsir dar iver å la vöritå et au bien public. Ceux qui cul ivent les sciences mathmatiques ou naturelles, n heuvent avsir que bien rarement des motifs pon öchir leur jugement, ou pour cacher et denatu er la verite, Il nen est point ainsi pour cem lui discutent des questions de politique on de onomie nationale. Tout abns, toute institutio tout råglement injuste, a Peftet dune pri r la production de theories fausses; car