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)hommes sensås la solution semblie toute trouvce, si Ion veut bien considerer que, dans les terres dont les seigneurs ont eu la sagesse de convertir les corvees en fermage, les paysans nont pas bouge. Une autre motion qui a soulevå des debats interessants est celle de M. Eric Sparre, demandant que Yon confie å une seule compagnie sutdoise Fexecution des chemins de fer qui restent å construire, VEtat garantissant, pendant un certain nombre dannges, Fintåröt des capitaux engages. Ce projet, gil etait admis, ambnerait la suppression, reclamte par dautres motionnaires, de Vadministration speciale pour la construction des chemins de fer qui fait double emploi avec Padministration de Yexploitation. Mais sentendra-t-on si facilement sur le råseau definitif å adopter? Consentira-t-on å se livrer pieds et poings lits å une seule compagnie? Cette compagnie elle-måme parviendrat-elle å se former avec la pånurie actuelle des capitaux et en pråsence des resultats peu remunerateurs donnes par les lignes etablies, si Ion en excepte celle de Gefle å Falun. Telles sont les principales objections. Les 10 jours accordes aux deputös pour la presentation des motions sont ecoules. nn en a Cte deposå environ 60 å la 1:öre chambre et 350 å la seconde. Nous retrouverons les projets serieux dans le cours des debats; bornons-nous å mentionner ici quelques motions qui se distinguent par leur radicalisme ou leur originalite, comme celle qui supprime Parmee permanente dun trait de plume et organise Iarmement national; celle de Jöns Pährsson qui abolit les ordres de chevalerie; enfin celle de John Olsson qui demande tout simplement la dånonciation du traite de com. merce avec la France. Le sentiment ögalitaire de Jöns Pährsson na pas trop ötå froisse å Foccasion de la fete du roi, car elle na te signalee que par quelques rares decorations. Le bal dela cour, qui reunissait 1600 å 1700 personnes, a te un des plus brillants qui ait jamais ete donnes et certainement le mieux ordonn6. Le prince de Danemark, arrive å Stockholm le 26, figurait åa cot de sa fiancte, la princesse Louise. A ee propos le storthing Norwegien sest montre des plus courtois pour le jeune couple, car il a votå sa part de dotation å Iunanimite et sans discussion. En revanche il a etc moins coulant envers le departement de Ia marine, contre lequelil vient, aprös un long debat, de formuler ce vote dåfiance assez raide: Le storthing compte que dorenavant les affaires de la marine seront dirigces dune manicre plus satisfaisante et plus conforme aux resolutions de Passemblie. Nous terminerons cette revue par un resume du rapport de Padministration des chemins de fer pour PFexercice de 1867. En cette annce a cte ouverte la ligne d Arvika a Charlottenberg de 3.2 milles de long (le mille —10 kilom. 688). Par suite, å la fin de Yavnee, Petendue des chemins de fer de VEtat se trouve ötre de 100,7 milles et celle des chemins de fer parti culiers, sembranchant sur ces lignes principales, de 41,45 milles. Le montant des allocations accordces aux chemins de fer stlevait å 82,201,000 rdr (le rår —1 fr. 40). En outre sur les recettes provenant de Pexploitation, il a tte employt 5,068,116 rdr 27 öre. Les frais de construction — non cor mpris la ligne dArvika, — repråsentaient, divises par mille, 860,620 rdr 39 öre. Le prodnit net des chemins de VEtat. qui en 1866 ctait de 2,054,712 rdr, est tleve en 1867 å 2,366, 150 rdr 26 öre, soit par mille 2,797 p. 4 du capital employe å la construction. Les resuitats de Pexploitation sont trös difförents. La ligne de Falköping å Gothembourg, par exemple, a dopne jusqu å 5,582 p. tandis que celie entre Arvika et la frontitre norweglenne pråsente une perte de 1275 p. 4. 1,294,498 rdr 32 öre ont cte employes au renouvellement dune partie du materiel roulart. Les ateliers suedois y ont contribue pour une somme de 837,075 rdr 50 öre; la part des ateliers ctrangers est de 457,422 rdr 82 öre. Le produit du mouvement des voyageurs qui, en 1865, selevait au chiffre, non encore atteint jusqu alors, de 29,093 rdr 85 öre, et qui avait diminue en 1866, sest encore abaisse en 1867, ov il est de 26,780 rdr 45 öre. Par contre le produit du mouvement des marchandises na cesse daller en augmentant. Il gest clevå en 1867 å33,076 rdr. Il netait que de 29,255 rdr en 1866. Dans le total des marchandises transportces, les produits forestiers figurent pour 30 Pp. 4; les cereales pour 18 p. 4, enfin le fer et lacier pour 11 p. 4. AMauda oo Ta Mavna da fa anmnmatav radigka

2 februari 1869, sida 3

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