drade ställeis egen atm sfer.? KIRAN SITS era Revue de la semaine. Ne 28, S5ime annte. 1867. Stockholm, 20 aofit. Six des publicistes francais qui ontregu 8 Copenhagne un accueil si entbousiaste nous ont fait la graeieuset6 de pousser jusquå Stockholm. Ce sont M. M. Jules Richard, Eugene Tarb de Sablons, L. Baudreais, V. Fournel, le V:te de Coötlegon et Lon Forrestier. Bien quon wait t averti quau deraier moment pour ainsi dire, il gest constituå immådiatement, pour la cordiale rception å leur faire au nom du public suedois, un comit compos des neuf perso nes dont les noms suivent: le gåneral Hazelius, le profes. seur å Icole de mtdecine Rossander, le banquier Louis Guilleimot, M Lindström redacteur en chef du Nya Dagligt Allehanda, M. A. C. Raab membre de la premiere chambre de la Ditte et pråsident de iunion nationale du Nord, M. Lars Hierta et le baron J. Liljencrantz membres dela seconde chambre, enfin le rdacteur en chef de ce journal, M. Sohlman. Cinq membres de ce comit gtaient rendus hier soir å la gare pour recevoir ces hötes si bienvenus, qui ont Et6 conduits en voiture dshord å Mose-Bscke, terrasse dun jardin public au Faubourg du sud dou Ion embrasse tout le panorama de Stockholm, et de lå. å THötel Rydberg. 1 est question dun grand dfaer qui serait donnå å ces messieurs demain å Hassel Backen au Djurgård. Bien que cette excursion en Buåde de quelques journalistes parisiens msit pas Mimportance politique quwoffrait la visite faite å Copenhague, et qui a mis le journal le Nord de si mauvaise bumeur, ce nest pas non plus un fait sans porte que cet cbange de politesses ou plutöt de sympathies entre les crivaips appartenantå la presse des divers pays. Il est bon que les souverains ne soient pas seuls å se voir et å sentendre. Inutile de dire que des repråsentants de la presse frargcaise devaient surtout åre bien accueillis en Sugde. A part les affinites quil peut y avoir entre les deux peuples, la France, par ees temps troubles que nous traversons, apparsit toujours comme un espoir extreåme... Mais ne rveillons pas la politique qui dort. Et elle dort dun profond eommeil en våritå. Ihistoire de la semaine passåe se compose dun Te Deum et dun eoncert; — le Te Deum å la chapelle catholique, en Ihosneur de IEmpereur des Franqcais; la Reine måre, le marechal de la cour du Prince-rgent, le C:te de Manderström et tout 1e corps diplomatique y assistaient. — Le concert tai! comme une rtpåtition de ceux que nos tudiants vont donner å Paris, et puisque vous pllez les entendre, il ne nous sppartient pas de formuler un jugement sur eux. Avouons pourtant que nous ne sommes pas sans espoir. Puisque Ja politique nous fait defeut, empruntons au rapport du comit de VPagriculture, dejå mis par nous å contribution, quelques renseignements sur Ihistoire de notre legislation commerciale, — la question Economique, Cest:å dire la lutte ectre les protectionnistes et les partisans du libreechange, tant de notre temps la seule qui Bit un peu passionn lea esprits. Pour celui qui a tudi å fond la marche et le dåevelopperaent de mnotre lågielation iouanigre depuis les anciens tewps, il est le toute videree que la seule voie quon pouvnit suvivre tait celle qui conduit å la ibert comme but.? Ainsi sexprime le comitå. Aprås cet aveu si net et si sincere, il donne un apergu historique de la question, Pod il rsulte que chez nous cette lutte du protectionniste et de la libert aura bientöt deux sideles de date. Avant 1680 les compagnies de monopole regnaient en mettre; cCtait le bon temps, pour elles, non pour le public, et les Eiats eux-memes durent,;en cette meme annte 1680, demander leur suppression comme dangereuses, . Aprås ce premier assaut Je protectionniste reprit son empire pendant Ipoque dite le la liberte, et surtout å partir de Pannte 1739. Diverses ordonnances royales publites slors ne prohibaient pas moins de 470 artieles diffrents å Iimportation. Mais ce vetait rien encore. Il fsut, par curiosit, eter un coup doeil sur le tarif de 1771. On y compte 36 prohibitions å la sortie et 579 å Ventråe, si bien que, comme le fait remarquer le comitå, la prohibition taitla regle, å lagquelle on tolrait, on ne sait trop pourquoi, quelques rares exceptions. Cette legislation si restrictive dura prås de 100 ans. Pour 8tre juste il faut ajouter quelle nait pas motive seulement par le dåsir de protger Vindustrie nationale; elle tait inspirge surtout par un sentiment exager de patriotisme qui faisait un principe de reo0usser tout ce qui navait pas t produit lans le pays. On seit quelles ont 16 les consquences le ce sys!gme ingnu: lindustrie nationale e mourait E:ouffee dans cette serre chauffte i blanc, mais en revanche ctaient les beaux ourg de la contrebande. Cest en 1823, on peut le dire, qua t ait le premier pas pour scarter de cette oie funeste. La digte reunie cette anne dopta comme principe gåntral ?.a liberte importer toutes les marchandises trangåres ontre un droit de douane?. Le gouverne