Revne de la semaine. No 47. 4eme annee. 1866. Stockholm, 27 novembre. On se rappelle sans doute quåla dernigre Diete la redoutable et bruyarte armåe :es proteetionnistes, battue sur toute la ligne, avait cependant, å la dernigre heure, remport une espåce davantage partiel, en obtenant que le comit renforcE exprimåt des voeux pour Petablissement dun droit protecteur sur le fromage, sur la farine de froment et sur les gruaux de cergales de 1t10u tes sortes qui, comme tous les objets de premigre ncessitt, sont exempts de tout droit au tarif, depuis environ onze ans. Helas! Nous craignons fort que les protectionnis!es ne se voient refuser måmecette simple fiche de consolation. Du moins le bruit court que le gouvernement, profitant de son droit formel dabaisser les taritications de douane, aurait deceid quil ne serait pas fait dexception dans ce cas spåcial au principe admis de la franchise sur les objets de remigre nåcessit6. Rien dofficiel encore ce sujet, remarqvez le bien; mais ce qui donne lieu de croire que la nouvelle est exacte, cest la publication que vient de faire le journal mivisteriel dun rapport commun du collge do commerce et de Padministration gånerale des douanes,et qui conseille au gouvernement de ne pas revenir, :eme partiellement sur cette reforme dovanigre si heureusement accomplie par des progrås successifs et raisoun6s, et å laquelle les traitås de commerce et de navigation conclus avec la France et ratifis par la Diete sont encore venus donner une conscration. Quelques mots maintenant sur le Comptoir de Ja dette publique (Riksgäldskontor) et sur les chemins de fer. On sait que 12 delegus-contråleurs nommås par la Dicte sont chargås de vårifier chaque anne ladministration du dit Comptoir. Or leur vårification, pour la pråsente anne, constate quau 1:er juillet 1866, la somme restant å payer pour emprunt dEtat relatif 4 la construction des chemins-de fer glevait å 69,563,515 rdr. Toutefois, notons å la måme tpoque la pråsence dans la caisse damortissement dune somme de 3,055,499 rdr, qul faut defalquer de la som me ci-dessus. Pour le dire en passant cet exc6dant en caisse tmoigne hautement des bonnes dispositions prises afin davoir toujours le moyen de faire face aux paiements aux termes fixs. On ne doit pas perdre de vue non plus — et nous avouons mettre un certain orgueil 4 le rappeler — que la grosse dette en question est aussi la seule å la charge de mnotre pays. En eflet pendant une longue suite dannes nos recettes ont pråsentå un excdant assez considrable sur nos depenses, bien que celles-ci, comme cest assez Ihabitude dailleurs, aient toujours t en augmentant, mais cette fois par dexcellents motifs: amåelioration des voies de communication, dveloppement de Fenseigoement public, augmentation du traitement des employås de TEtat, etc. Maintenant, pour en revenir aux chemins de fer, å quel resultat en est on arrivå? Le voici. A TIheure qul est nous avons 91,3 milles sudois de chemins de fer de rEtat en pleine activit et, sous peu de jours,. souvrira une nouvelle hgne denviron 5 milles de longueur, foisant partie de la voie qui, dans quelques annåes, rel era les capitales des deux royaumes unis, Stockholm et Christiania. Bien que ces lignes ne soient ouvertes que