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bien dcouter, la Didte a pass6 å Tordre ; du jour sur cette question, comme ellel; Pavait dejå fait sur Pautre. CestTternelle j. comådie de ?Beaucoup de bruit pour rien. l; Parmi les autres travaux de la Diete rien qui nous paraisse appeler Fattention spåciale ; e nos lecteurs. Nous remercions sincerement le Siegcle del, Pappui chaleureux qwil donne å VAftonblad , sur la question religieuse, en nous permettant , de lui faire remarquer seulement que son l; jugement sur notre pays, å cet gard, est trop svåre. Pour netre pas encore aussi lj pleinement inserit dans la loi quil serait ål le dåsirer, le principe sy trouve formult cependant et, dans la pratique, malgrå des allögations contraires, dont nous ne recherchons pas la source plus ou moins intressåe, notre pays est de ceux ov la toltrance est le plus dans VPesprit et dans les mcurs. En est-il toujours de måme, nous ne dirons pas en Italie ov en plein dix-neuvigme sitcle, a pu se produire ces jours-ci une S:t Barthålemy en miniature, mais dans les pays måmes ol le principe est proclamå par la loi et parfois, dit-on, quelque peu lud par quelques souverains de diocåses... lointains? Quand Paris est dejå pris de la figvre de la grande exposition universelle de 1867, il semble puril de Pentretenir des pråraratifs dune modeste exposition Scandinave. Cependant remarquez que ce nest pas sortir tout å fait de la question qui absorbe toutes les autres, et quil gagit dun des episodes, dun des tableaux, si petit quwil doive ötre, de la piece å grand spectacle qui se pråpare au champ de mars. En effet cette exposition BScandinave est, comme nous Pavons deja dit, une sorte de repåtition du röle que notre pays doit jouer au grand concours universel. Tout fait pråsager que notre exposition de Stockholm aura beaucoup de succes et les nombreux incredules de la premigre heure sont aujourdhui parmi les plus chauds partisans de Ventreprise. Avec la facilit et le bon marche des moyens de transport å notre tpoque, nous osons compter sur la pråsence de quelques repråsentants distingus de la presse trangåre, aussi croyons-nous devoir, dans Ja prochaine revue, donner de plus amples details å ce sujet et mettre sous les yeux de nos leeteurs une vue et un plan du palais ui gacheve sur la place Charles XII. jå cette exposition future a son journal illustr spåcial; il se prepare des publications et des guides å lusage des etrangers. Les plaisirs du public ne seront pas oubligs non plus et on annoncce que les theåtres royaux doivent rester ouverts. imanche dernier les Anglais residant å Stockholm se sont runis pour offrir ua souvenir au Consul Genral dAngleterre, M:r Hunt, qui, sou3 Je coup du malheur eruel dont il a tå frapp recemment, quitte notre ville aprås un stjour de prås de dix ans. ÅA ce temoignage si flatteur et si bien mårit tous les BSugdoi-, qui ont connu, auraient voulu pouvoir joindre le leur. Tous les trangers qui viennent å Stockholm sont frappås de ny voir aucun monument rig å la måmoire de Charles XII. On sait quune souscription sest ouverte enfin pour lui lever -une statue, et ces jours-ci a eu lieu au palais des Beaux arts Pexposition des maquettes ou plutöt des reductions envoyges au concours. Sil est un heros qui pråsente des difficults å la statuaire Cest bien celui-lå. A la recherche du realisme on tombe dans la caricature; å la recherche de PFidal, la ressemblance se perd; le heros reste peut-8tre, mais est homme qui svanouit. La semaine tait å Charles XII du reste car, å la societ dIdun, le capitaine Mankell historien militaire distingu a lu une etude developpte sur ce heros, quil abandonne assez nettement, au point de vue politique, pour le placer dauiant plus haut sous le rapport militaire. Dans cette meme rtunion tait expos un delicieux tablean que vous remarquerez sÅårement å Pexposition de 1867. West un enterrement en Dalcarlie, dars la paroisse de Leksand; un enterrement, dizons nous, et aussi un bapteme. Une large baie vasåe et expirant au pied dune falaise sablonneuse; une foule de bateaux chargås de paysans et de paysannes dans leur costume pimpant; å gauche un sentier... Montant, sablonneux, malaiså et uue partie du triste convoi dejå en chemin. A premier plan les gens du bapteme; — sur tout cela un soleil rayonnant, un ciel an å peine quelques nuages floconneux. ien qui ressemble å TPFecole de Cabat et des pseudo-Poussins qui nauraient pas manqu de mettre un erepe noir au ciel et autour des arbres. Une dose de realisme spirituel sans rien dexager. Lternelle ironie de la nature joyeuse en face de nos douleurs. Cest tout aussi philosophique, vous Pavourez. Lauteur de ce tebleau est un jeune officier nommå Ankarkrona qui a combattu å cöt de nos soldats dAfrique, et qui a reproduit quelques scånes de ces guerres avec une fougue et un esprit tout frangais. Nota. — La Revne de Ila semaine. rdigte

10 april 1866, sida 2

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