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elez quils avaient eru faire preuve dune werveilleuse sagesse en attendant le vote de IG v noblesse, et que, ce vote ayant ötå favoable, ils en ont 6t6 råduits då regagner en oute håte les desridres de larmåe victoieuse. Il semble que cette fois ils aientT? t6 fermement rsolus å ne pas commettre emblable faute. ?On nous a reproche fö otre prudence, se sont-ils dit sans doute,l .. aisons nous braves etprenons les devants! til lelas! Et les voilå qui sobstinent å tirer be in malheureux coup de canon (une voiz de vajoritg) contre une Per qui ouvre sesrfä ortes de trois cöt6s differents. On a ri, — h jue pouvait-on faire de mieux? — de ce oudre intempestif, en songeant surtout que a question, — quelque soit le respect quon loive porter aux ventrables membres de et ordre, — ne leur est pas trös-familidre, t que leurs orateurs, comme Ia montrö la cussion, connaissent beaucoup mieux le oi Nabuchodonosor que monsieur Cobden. I ny a pas de mal a cela. Chacun son netier, dit le proverbe, et...... Mais encore J ine fois, cest vraiment jouer de malheur. Cependant, en fidåle historien, nous dese ons avouer que, si la chose a passå sans8 neombre dans lordre de la bourgeoisie et lans celui des paysans, il nen a pas 6tå vinsi dans Pordre Åquestre. On assure möme ue le gouvernement est un peu frappå de acrimonie, disons plus, de la violence des sancunes et des haines qui se sont maaifest6es dans le cours des debats. On al lisputå le terrain avec. acharnement, pied A pied. On a 6voqu tous les fantömes du protectionnisme, qui rappellent un peu, il est vrai, ces dragons volants et grimacants avec lesquels les Chinois comptaient effrayer larmee frangaise. Nous ne voulons pas dire, tant sen faut, que toutes les objections aient El aussi futilan, Il y a eu, du. cöte de Fattaque, es orateurs habiles, spirituels, pressants, nous dirons måme spåcieux. Mais tous leurs habiles echafaudages se sont ceroules des que sest fait entendre le langage du vrai bon sens politique et de la vraie science sociale — par Ia bouche de m:r le Comte de Manderström, qui a mis le sceau å sa carridre dhomme detat par son intelligence des besoins du pays et la franchise de son attitude, et qui a et måme jusquå poser la question de eabinet; — du baron de Gripenstedt, ministre des finances, qui, en pr6sence des non-sens conomiques quon debitait, a då faire un våritable traite ex-professo sur Ja matidre, — enfin de M:r de Geer dont le remarquable discours a etabli jusquå Fvidence le droit constitutionnel du gouvernement, lequel ne setait mis dans cet embarras que pour avoir voulu pousser la dålieatesse trop loin å Fegard du pouvoir legislatif, — ce qui nest pas pråcisement le defaut des gouvernements en general. Nous voilå, il faut VPespårer, sortis des tempötes et pour longtemps. Une åre de paix et de prospårit s!ouvre devant nous. Les råsultats. du trait6 ont dejä commence å justifier, et justifieront plus encore Vinitialive du gouvernement auquel, on pourra dire alors å propos de toutes ies industries nationales menaces de ruine: Les gens que vous tuez se portent assez bien.? Les autres nouvelles politiques sont dune complåte insignifiance. Le froid est enlin venu; les traineaux volent sur la neige; le tintillement de leurs grelots rendent å la ville son accent hibernal. Les soires, lesl: vals, les concerts se succddent, et aussi peutåtre. les imprudeuces: a Que jen ai vu mourir helas! de jeunes filles !? l Un denil douloureux et råsent dans le, corps consulaire nous rappelle ces doulou-l, reuses paroles. l Le corps diplomatique assistait presquej, au complet å la premigre matinte scienti-, fique et littraire de M:r de Nougaret, qui a 1 ! Å 1 1 L j 4 j eu lieu samedi dernier et qui a eu beaueoup de succds. Le public tait nombreux et. compos de la cröme de la creme, svivant Fexpression viennoise. Conformement au programme, le discours a 6t6 moitig scientifique, moitie littraire. A propos de la dernidre eruption de IEtna, le jeune publiciste a exposå sur les erateres parasites une theorie qui a beaucoup de vraisemblanee pour soi et a t6 bien accueillie par nos savants. Puis il sest fait simple narrateur dimpressions de voyages et a renssi å captiver son auditoire. Nous reviendrons sur ces seances, quand la sårie en sera terminåe. Revue des theåtres. Cette revue ressemb-era quelque peu aux interminables numerations tant reprochees au pogte d Ernani. La faute en est å ractivit inconcevable de nos theåtres royaux, activite intelligente puisquils peuvent repondre par le grand argument... des salles combles. Ainsi comptez un peu. Au grand op6ra, Guillaume Tell poursuit son triomphe avec Behrens, Arnoldson et! M:e Michaeli. Mais, en outre, nous trouvons au repertoire: — Faust, qui a eu un grand succes då Stockholm et od Willman est sans contredit un des meilleurs Måphi stopheles qui existent; Quentin Durward,! succds destime, assez soutenu cependant; Fidelio qu6coutent avec un pieux recueillement les fiddles de la musique allemande et les nombreux admirateurs de M:elle Hebbe; — la fille du regiment, le Dominol. noir, les Diamants de la Couronne od m:elle Gelhaar, charmante et gracieuse Dugazon, se fait app audir et comme cantatrice et comme comedienne; — le prophete, le Trovatore, les Huguenots, 1a Norma .. Jen passe et des meilleurs!... En tout dix ou douze operas au repertoire, pouvant se joner au pied levå, sans compter les tragådies et, par exemple, VEgmont de Goethe avec la musique de Beethoven, qui a satisfait les gens de godt. Pour un avenir prochain on annonce VEnlevement an serail, le postillon de Longjumeau. un opåra du crQ: la Reine de Golconde et dans le lointain on voit pointer les måts du vaisseau de I Africaine. Au theåtre dramatique: la Belle au bois dormant se maintient sur Iaffiche. On a repris la Calomnie, qui a paru un peu demo d6e, malgrå le jeu frais et jeune de m:elle Nerman. dans le röse de C6cile. Nous citerons

13 februari 1866, sida 2

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