et nul doute que ses lectures ne s0o:enb ac cueillies avec une exwåme faveur par u public nombreux. Il nous a Ci permis demprunter les rer geignements suivants å un rapport adminis tratif sur le regime penitentinire actuel d ia Suede, renteignements dautant plu intressants que les rsultats en contredisen assez formellement ceux que Pexperience : constats en France. La reforme de notre syståme pånitentiair remonte å la Digte de 1840 et Ion sai qwelle est due en grande partie å Pinitia tive du roi Oscar, auteur dun ouvrag remarquable sur la matiere. Tanöis que, dans dautres pays, on ses efforc de erger, daprås le syståme cellulaire des Etablissements pånitentiaires centraux plus ou wmoins vastes, on a construit er Suede des prisons cellulaires pour chacunc de nos provinces, prisons qui destinges recevoir: 1:0 les inculps, les prvenus e les accuss; — 2:0 les coudamnes dont Ila peine ne depasse pas le terme de 2 ans. råpondent tout å la fois å ce quon appellt en Frence: maisons darröt du chef-liev darrondissement et maisons de justice du cbef-lieu judiciaire de departement. Ainsi les accuss passent å linstruction dans la prison de leur province et, en car de condamnation, y subissent aussi leur peine, si celle-ci ne deåpasse pas 2 ans. Vu Petendue du territoire, il arrive quelquefois quon deplace les accusts, — mais cest Pexception. Comme maisons de justice, ces tablissements donnent lieu å deux observations. Leg detenus, eous le rapport de la vue ne sont pas mieux traites que les pråvenus; la fenåtre de leur cellule ne laissont apercevoir que le ciel. En outre, bien que le confinement solitaire soit adouci par le iravail, celui-ci — qui dailleurs ne peut jamais etre bruyant — nest consider que comme accessowe par rapport å Ienseignement religieux. Ainsi rien qui rappelle la tabrique; la prison est bien un penitencier; la spuration est bien absolue; le deåtenu est bien autant que possible soustrait aux choses de la terre, en un mot cest le syståme Pensylvanien dans toute sa rigueur. Or, depuis 1855, ennte oå pour la premigre fois Fisolement cellulaire fut applique aux condamnes pour vol, voici les chiffres que pråsente la statistique. Eno 1855 sur . 3.640 000 habit. 5842 dtenus. En 1860 sur... 3.860 000 oh. 4932 En 1863 sur .. 4.023.000 h. 5157? Sur ce dernier rombre de 5157 detenus. il ny avait que 788 recidivistes. Ce sont lå des chiffres sotisfaisants, dautant plus que, dens ces derviers tensps, Iemprisonnement cellulaire a t prononet pour une toule de petits delits qui autrefois ou echappaient å la pÅvalite, ou entrainaient une simple peine corporelle. Les condamnes å plus de 2 ans subissent leur peine dans des maisons de dåtention particuligre. loceant et travaillant en commun, sous Ja loi du silence le plus rigoureux. On na pu encore tablir de cellules individuelles pour la nuit. Le regime est å peu prås le meme pour les condamnås å perpetuit, å Iexception du silence qui ne leur est pas impos. Le budget des prisons est de 1.233.000 riksd. en moyenne et na pas subi daugmentation bien sensible, malgr le sureroit Je depenses quentraine Papplication du systeme cellulaire. En somme, tandis quen France et dans Vautres prys, ce syståme du confinement solimire est presque generalement condamnt. komme conduisunt trop souvent å la folie t su suicide, nous voyons quen Suede administration le considere comme dounant les resultats favorables et constate que les ras dalignation mentale et de mort, volonjaire ou autre, ne sont pas plus nombreux que dans tout sutre sysigme. Deux causes entre suires, Inne å Pavantage de la Sugde, Iautr å celui de la France semblent expliquer ces resultats differents; est dune part quen Suede tous les dtenus, sachant lire et crire, trouvent dans de bonnes lectures plus de force contre Iisole ment; dautre part cest que Vesprit et le esoin de sociabilit sont videmment plus mperieux chez les Frangais. Le telegraphe nous apporte la nouvelle le la mort de Pveque Thomander, un des ommes les plus eminents de notre haut lerg et certainement Vorateur le plus loquent queut la Sugde. Nous ne pouvons juannoncer aujourdhui cette doulovureuse wouvelle, nous råservant de revenir sur la ie si pleice denseiguements de cet homme le bien, de ce grand homme que pleure iotre pays. Nota. — La Revne de la semaine, rdig6e n frangais paraft ordinairement tous les mardis. Pour les abonnements au journal TAfNonblad e mieux est d!expådier leg demandes au bureau le poste Snådois AS Hambourg. Les annonces pour VAftonblad sont reques å aris, chez M. Vicherat pere et Comp., passage ;aulnier, N:o 10. —————— Carlstads brand. (Ur Dagligt Allehanda.) (Forts. fr. gårdagsbl.) Den första brandskadade byggnad som: nöter oss då vi komma Kristinehamnsvägen ch gå fram Kungsgatan är domkyrkan, EE 2 AR NS AAA ille ha en man som älskade mig ända till nal naA: An KR AR AA HAR Ef IR