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tenir son systeme dempoisonnement par compassion t sest meme efforc de revenir. sur laveu quiil avait fait dnvoir Ete ämoitie vuid par des motils dinterer en empoison oant son pemsionnaire Lysen. Cetait encore un incurable quil guerissait. Cet homme se pose en hugubre provideuce. Le poison, il Pappelle: le remide, les gouttes; il ne se souvient pas au juste Sl a doung de ce remöde å une certaine personne, mais en y reflechissant il eroit que non, parce quiil ue pouvant eonsidtrer cette personne comme en drvit de Vobtenir. Sans doute tout est permis å un homme qui detend sa 18ie; mars on est tente pourtant de se demander si ce nest pas commettre un crime pire que tous les autres que dtaler ainsi cette moostrueuse doctrine a echemillage de Farbre social. Cest pour cela peut-Öt quwil importiait de mettre å uu tvut le pass de cet homme et de bien montrer que: la plus basse cupidit a tou:ours 1t som seul mobile. EQt-il commis leg 14 autres crimes dont on laceuse, ctan moius dangemeux de le dire que de lisser eroire aux pauvres gens que Pon peut se deimawe deux: par compassion?. A la suite dun dåvat qui, comme nous lavous dit, ne sest porte sur aucun fait vouveau, le ttribuual a condamne L:udbäck au etre decapiite. Aprös le prononet du jugement, le condumnue Sadre-ssant au juge dubord, puis au gouverneur dle la province et aux personnes de son entowrage a, dune voix malassuree nu debut meis peu å peu redevenue forte ev vibrante, :prononet les paroles suivantes: 7Adieu jemne homme! Merei pour toute limparvialit: que tu as montree dans ceue aflwre. Adsieu aussi, noble gouverneur. Ton bon ceur ma fornitit au milieu de ces rudes epreuves! Adieu encore 6 mes amis! Je vous appelle mes amis, car uul ne peut se trouver devant la tombe ouverte de son plus grand ennemi måme, sans se sentir emu de son maiheur! Adieu jennes gens! Et moi aussi jai t un jeune homme pleiu d esperance jusquau jour oi jai succombe aux tentation: et OM Ile printemps de ma vie sest chauge en un automne assalli dan goisses. Me voici maintenunt avec mes mi-eres, avec mon malheur, mais non depourvu desjprance, car jespöre en Dieu qui est inlioument bon et qw sait tout. Et sil y a iei qnelquun de ma paroisse, qui porte å ses treres les salutations de leur pår , qui voudrait letre, comme il en ambitioune le nom. Que le seigneur vous benisse tous ? Ce discours prononet, Li:dbäck, se retournant vers: le juge et les autorits leur adressa un protond salut et se retira au milieu de som escorte avec antant de dignite que sil fåt descendu de la chaire. Avec les måticences de ses aveux et si cette affaire na pas dautres suites, ce criminel extrwordiuaire emportera toujours dans Ia tumbe la plus grande partie deson terrible secret. — La Kevae de la semaine, redigåe parait ordinairement tous les mardis. Pour les abonnements au journal FAftonblad le mieux est dexpådier les demandes au bureau de poste Snedois dHambonrg. Les annonces pour V Aftonblad sont reques å Paris. chez M. Vicherat påre et Comp., passage Saulnier, N:o 10. SA

27 juni 1865, sida 3

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