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Revue de la semaine. Ao 39. 22:e anne. 1884. Stockholm, 27 septembre. Le prince et la princesse de Galles sont arrivs å Stockholm aujourdhui. Le Duc dOstrogothie avait tå å leur rencontre jusquauprås de Waxholm, sur la corvette å vapeur la Valkyrie, å bord de laquelle les nobles visiteurs sont montås, aprås les pråsentations dusage. Nous nentrerons pas dans les details de la råception au chåtesu. Bornons-nouså dire que le prince et la princesse quils ont assistå hier soir å Ja representation de Fopra; quil y a aujourdhui diner de cremonie å Ulriksdal, suivi dun feu dartifice; demain autre diner å Drottningholm. Jeudi visite å Gripsholm. L.L. A. A. R. R. sont accompagnes du prince Hans de Holstein Gläcksbourg, le plus jeune des fråres du roi de Danemark. Tattention de la presse europtenne sest porte ces jours-ci sur le rapport, en effet tres curieux, que le comit politique du Rigsraad a publi sur les någociations qui ont eu lieu entre le Danemark et la SuedeNorwåge relativement å un projet dalliance. On attend peut-etre de nous des explications å ce sujet. Mais ne pouvant, en conscience, rien allegner qui vienne å la dåcharge de notre cainet, nous croyons plus digne de garder le silence. Nous continuerons done dexposerPaffaire en simples rapporteurs, et comme il est probable qune nouvelle dclaration de mr Hall, publige par les journaux danois, sera repoaaite par la presse trangåre, nous nous ornerons å giterlitteralement Pextrait dune depåche de mr le comte deManderström, en date du 5 octobre, dont Iex-ministre danois donne un passage, extrait que nous empruntuns å notre journal officiel. Exztrait de la depeche n:o 100 adressge le 5 Octobre 1863 au ministre Suedois äå Copenhague. Si, contre toute attente et au måpris des repråsentations qui lui sont faites, IAllemagne tentait une invasion dans le Slesvig, nous croyons pouvoir affirmer avec con-. fiance que le Danemark pourrait compter en toute scurit sur appui actif de plus dune puissance et pour notre part, — quun trait soit intervenu ou non, — nous uhesitons point å affirmer de la maniåre la plus explieite, que, dans le cas dune agression de PAllemagne contre le Slesvig, nous serons toujours Nr comme jusquici å offrir au Danemark, dans la mesure de nos forces et de nos moyens, le secours quiil pourrait råclamer de nous. Cette assurance, vous 8tes autoris, M:r le Comte, å la donner au gouvernement danois, dans les termes mömes dont jai fait usage dans la presente depeche. Toutefois jai t amen å me poser cette question: å savoir si, dans Ptat actuel des choses, le gouvernement danois regarderait lui-mme comme utile et convenable de conclure un trait dalliance? Si, comme nous avons tout lieu de le eroire, le Danetiark nest menac daucune agression, Vumlit pratique de ce trait serait nulle; et daprås les renseignements que je vous donne dans cette depeche, VFopportunite pourrait bien en paraitre douteuse, attendu quon pourrait considrer un tel trait comme plus propre å amener une agression gån detourner. Cest åu gouvernement danuis je Pavone quwil appartient den juger; mais il y lå aussi, des coosidrations qui nous touchent plus exclusivement et que je desire exposer, par votre intermediawe, å m:r Ie pråesident du conseil, avec Ia sincerit

27 september 1864, sida 3

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