chemine et surtout Iarrigre du navire. Lejle Viken ne portait que son pavillon national. la Est-ce encore Ia une meprise? ÖOsera-t-!f on bien le soutenir? Non cest un partia pris dinsultes et de violences et Ion nele voit que trop que la Prusse se eroit dejå r tout permis å legard de la Budde. Est-ce aussi par måprise quwelle agit dune iagonla indigne envers les prisonniers danvis, qui sont Suegdois de naissance, quelle menace de les traiter comme des meurtriers et des brigands de grand chemin? En verite il est grand temps que la Prusse devienne une puissance maritime! La sccurit6 des mers ne peut quy gagner, et anjourdhui que le Danemurk Jächement abandonn a succombe, la Sugde-Norwege aura dans ses eaux des voisins on ne peut plus rassurants! Le journal de Francfort V Europe ordinairement si bien inform quant aux guestions finaneidres, a t tout råcemment induit en erreur sur la situation Economique de notre pays. Il vient en effet de publier une lettre de Stockholm oå il est dit que la Sudde traverse en ce moment une crise finaneidre. Comme preuve le journal en question cite des chifires extraits du tableau que notre banque publie chaque semaine. Voila cette situation elfrayante: la banque a des billets en circulation pour 29,196.714 riksdaler contre une encaisse måtullique del: 16 millions. Le journal de Francefort veut plaisanter sans doute et nous lui demanderons guestce que cette proportion a dalarmant, si on la compare avec celle des autres etablissements semblables en Europe, que voici en chiffres ronds: a Billets. Faleurs me) talliques. Banque de France 725,000,000. 295,000,000. dAngleterre . . 28,000,000. 14,000,000. anque royale de Prusse. . . . 113,000,090. 69,000,000. Buuque nation:e belge . . 105,000,000. 51,000,000. Nous attendons la råponse de PEurope sur ces chilfres relatifs. Elle est trop impartiale pour ne pas reconnaftre que notre situation est loin dötre alarmante. Mais le journal de Francfort veut-i! le mot de Venigme? Il nest pas ditcile åd I trouver. Nous avons ici deux part:s qui å; bien prendre nen font quwun; celui des amis de la paix Ad tout prix et celui des protectionnistes ; or, pour ces messieurs, il faut que nous soyons ruints ou tout au moins quon le eroie, les uns pour que nous mallions pas nous mettre en tete des ides belliqueuses et nous imaginer que ce qui se passe doit nous engager å nous armer jusquaux dents, les autres pour quå force dentendre crier misere le gouvernement effrayg se laisse amener å etablir des impöts normes sur les denråes alimentaires et autres articles de premidre nåcessit pour le peuple. Notez que le calcul est habile et quen fait de credit le mot de Beaumar chais: Calomnions, calomnions il en reste toujours quelque chose est bien faible; car icil la calomnie peut produire precisement la erise quon souhaite. Ce nest pas tout: VEurope peint aussil sous les couleurs les plus sombres la situation financidre å Lund et dans les provinces environnantes. Or, de documents officiels que nous avons publits dans notre numero de vendredi et que le manque despace nous empöche de reproduire ici, il rsulte que les grands Giablissements financiers de ces provinces, å savoir la banque privee et la banque hypothecaire de Scanie, dont chacune fait tous les ans des pröts qui slevent å plusieurs miilions, navaient ensemble au commencement de ce mois de crtances å! I recouvrer par voie legale que pour la somme insignifiante de 39,771 riksd. et que 12,740 riked. seulensent de compromis dans les banqueroutes. Nous avons prouvå galement et; documents officicls en main que le 12 dej ce mois Ia banque succursale de Lund navait å exercer de poursuites legales que pour 4,698 riksd. Nous en appelons hautementå Pimpartialite connue de VEurope. kncore une fois la lettre qui Iui a ele adresste de Stockholm a cherch då tromper sa bonne foi et sciemment, puisque les documents ofliciels sont lå. Quant au but, nous Pavons indique. I Ab! que quelques journaux prussiens emettent les mömes insinuations et cherchent å discrediter les valeurs sutdoises ayant cours å F6tranger, cela nous 6tonne beaucoup moins. On a vu plus haut ce que nous: bouvons attendre du bon vouloir de la Prusse; elle ne nous pardonne pas nos sympathies pour sa victime, elle ne nous paårI donne pas dötre å peu prås seuls en Europe å dånoncer ses violences et å soutenir sans en Etre aveugles Vclat extraordinaire de: gloire. I Mais ses charitables essais å cet egardj mauront pas grands suceds, car les financiers Isavent fort bien que la Sugde est un des rares tats en Europe, si elle nest pas le seul, qui soient pour ainsi dire sans dette pu-; blique, nen ayant pas dautres que celle quelle vient de contracter pour la construction de ses chemins de fer; ils savent que les sommes resultant de cet emprunt ont t6 exactement uppliquges ou but propose,l que depuis de longues anntes les revenus e Felat execdent ses depenses, et cela malgre des abuissements dimpöt, malgrö! de grands sacrilices pour Tamelioration deg traitements. ainsi que pour la culture in-;