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Bevac de Ia semaine. MN 25. 2-0 ansta ised. Stockbolm, 12 Juli. Nous avons deja eu occasion de signaler leg depredationg, les pilleries, les violences de Parmåbe prussienne. A une poque od la guerre du moins se fait en Europe avec houneur, loyaute et gentrotit, mEme de la pärt de la Russie (nous ne parlons pas de a Pologne), Enrope a vu avec stupefaction surgir ces bundes dalffames et de larrons, restes des lunsquenets du moyen-åge. Voici maintenant le prince Charles Frederie de Prusse qui public un ordre du jour portant que les prisonniers sujews Etrangere qui ue pourront pas prouver quils sont enverement incorpores dans Parmee danoise, acront jugts par un conseil de guerre, Cest å dire passes par les armes. En vårke VAllemagne est folle, folle å lier. Iautre jour elle a 036 dire quelle allait se remeitre å dålivrer des Jettres de margque et cest en pråsence du blåme gåneral qwelle a cherchå, en rougissont, d attenuer ses paroles; muintenant voila le barbare qui reparutt dun uutre cöte avec un nouveau droit des gens... ou plutöt de se defaire des gens. Quelle est cette doctrine nouvelle et quest ce que mrle prince Charles Frederic de Prusse extend par Pincorporation complete å une armöe? Il sermt curicux delesavoir. Trouve-t il quetre å ta solde dun pays, que por ter fon uniforme militaire on så cocarde ne suffise pas pour cette incorporation? Faut-il des annges de råsidence au prealable, et combien? Y at-il å remplir des condiuons religieuses et lesquelles? Que dirait Iu Frauce par exemple si Juurez Jfusillait, par gråce speciale, ses prisonniers frangais, sous le pråtexte nssez plausible quwils ne eont pas Mexicains? La belie idee quwa eue Ia mr le prince Charles Frederic de Prusse! Une idee dont rougirait un chef de gnerillas. 1 ne resterait plus aprås eela quwå retablir les raugons el då envoyer aux parcuts des oreilles couptes. On dit que notre gouvernement doit protester avec nergie, sil y a licu, contre ces pråtentions dun autre åge, mais nous croyon: vraiment que, comme pour les lettres de marque, le gouvernement prussien reculera eette fois encore devant la reprobation universelle. Et puis de quelque gloire que 1a Prusse se soit couverte dans cette dernigre guerre, traiter dejå le nord de cette fugon-lå, cest aller un peu bien vite en besogne! Une mesure que vient de prenåre notre gouvernement a produit une rensation for: vive, surtout en raison des circonstances ac tuelles. En opposition avec des dispositions en pleine vigueur, il a permis å une escadre russe de maneuvres, composge dune frågate, de deux sehooners et de deux båtimens å vapeur Paccds de tous ros ports de guerre, Cest å dire Fetude approfondie de nos ehantiers de construction, de nos existences dans les arsenaux etc. -Cerle on ne peut pas tre plus poli; reste å savoir si Cest nussi prudent. Sans donte uve telle politesse est å charge de revanche et nous ullous appreudre, un deces jours, qu une petite escadre suedoise, sous les ordres de Bos oiMiciers les plu experimentes, sappråte å apparciller pour aller explorer å ford les ports de Sveaborg. de Reval et de Cronsiaudt. Cest cependsnit une compensation, bien que, vu Ia disproportion des forces, nous eussions prefer que chacun reståt chez soi. Mais quoit Le Journal officiel est muet å cet tgard. Voilå qui est trange! Notre gouvernement raurait-il pas adresst å la KRussie cexe demande de reerprocite? (uvud des gens aj puisduts Snvucut över ce sans fagon å ve table si modese, Cest bien le moior guds inesent de leur cote une imvitator semblable: invi ieyuelle måne il auraient få commencer; an Moms on AUTäit u se soustraire då tWwnt dhomneur, par Eternelle raison: Tines Dannes et done. ferentes.

12 juli 1864, sida 2

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