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eures pråparatoires pour nos moyens de Cucfense, qui permettent den faire au besoin et saus retard un emploi nergique. 5. M. qui, pour le eas oå toute cause dinequittude su sujet de la politique ext Srieure maurait pas cess avant la cldture de Ia Didte, avait dåsir faire aux Plats des communications quant å la position qusuraient å prendre les RoyaumesUnis, mais qui s8en trouve empechee par suite des någociations pendeantes, et des Srapides viciseitudes qui se produisent dans tJes vånements, se voit toutefois obligte par les circonstances de demander aux Etats un crdit special dune somme de trois mil jions, pour Ctre, par 5. M., employge ev raison des besoins, å mettre nos moyene de dåfense sar un pied plus complet. Daprås Ja loi fondamentale, cette propo sition royale a t renvoyte au comitt du budget et il ny a pas de doute quelleny sovit approuvåe sans opposition et dans un bref delai. Les credits placs davance å la disposition du roi pour les cas extraordinaires et jusquå ce que les Etats accordent de nouveaux fonds å ce sujet, sont au nombre de deux, Iun de 1,500,000 autre de 3,000,000 de riksdaler. Il nest pas besoin de dire que cest la nouvelle phase dans Jaquelle est entråe la question dano-allemande, par suite de la mor: de Frederie VIL qui motive ceue råsolutior du gouvernement de ne pas ajourner plur longtemps les armements nåcessaires pou: sopposer aux velltitås conquruntes des Al lemands, velltits qui se produisent en ce moment avec unc violence quelles nont ja majs eue depuis Pannge 1848. Bien loin que Fannonce de la mort du roi Fredåric ait veill en allemagne, — sinor 1e3 regrets et la tristesse qwelle a produit: chez nous, -— du moins cette dispositio: plus pacifique sur laquelle touslesjournau europCens pareissent avvir comptå, cette dou lonureuse nouvelle a Et accueillie avec un: joie indicible et les allemands, abandonnan twut å coup lcurs projets dexteution dan: le Holstein, dåmentant toutes leurs parole et döåmasquant des vues ambitieuses qv nttaient dailleurs un secret pour personne. sempressent de saisir cette occasion pou usciter une guerre dont le but avout ex: la conquete du Slesvig. Mois comme il faut donner, måme å I: violence et å Vinjustice, une sorte de prå texte, comme on nose pas arguer ouverte ment du droit du plus fort, les allemandavec leur protondeur ordinaire ne remonten: å rien moins, pour Gtablir leurs pråtendus droits, quå Pannge 1460. ov le premier ro; danois de Ila maison dOldenbourg, aprå: avoir reussi å semparer cgalement du Hol stein, promit aux chevaliers et aux prelat: des duehes que Yceux-ci ne seraient jamai: separgs, promesse qui mavait råellemen: pour objet que de lier le Holstein au Danemark, et qui dailleurs est sans nulle valeur vayant jamais 4 ltgalement sanctifice pu Jes Etats Danois. Ajoutous quen aucn: temps elle na Gt observåe et que la Coni. deration germanique ne Pa jamais uon plu: considerte comme valable, en quoi que cc fåt, pour le Holstein. Cest cependant cettc promesse illgale, mille fois viole, que les allemands invoquent pour proclamer feter nelle union de 1460; cest sur elie quils st fondent pour pråtendre que le Holstein e: le Slesvig forment un tout indivisible, et mieux encore, que le Stesvig appartient a Holstein et par suite å I Allemagne, bier que, daepuis un temps immåemorial, il ai fajt partie du Danemark, sous le nom de Jut land måridional. Peut-ötre Jes autres nation: europtennes qui nont pas lesprit aussi professoral ni aussi subtil que Pallemagne, 8ttonneront-elles un peu quon prenne pour base du droit des gens moderne, la promesst dun prince du 15e sidele. Voyez vous dici Peftet que produiraient des pråtentions contre PAngleterre ou la France, fondees sur ler evånements du temps de Henri VI et de Louis XI, et sur les conventions concel!ue: par ces souverains avec leurs vassaux råvoltes: ou encora vous imaginez-vou: que Pon vint altequer VEspague, å propos de quelque question soulevå å Ppoque oå Castillans, Aragonais et Mau res se disputaient la presquile iberique Pour des esprits ordinaires et moins pro fonds que ceux des allemands, il suffiran de savoir que le Slesvig, apres avoir ! partagå eutre diver2 princes ennemis, a t detinitivement incorpor au Danemark er 1720, daprås le Kongeloven (Lex regia). deslors rågi par la meme loi de succession. et que dailleurs cette incorporation fut alor: garantie par Jes puissanc.s europtennes. Comme I Allemagne sacrifierait tout pour orriver å avoir une flotte federale, elle ne regarde ni aux moyens ni aux agents, la fir justifiant les uns et les antres comme ou I sait. Aussi qui va t-elle chercher pour åtre linstrument de son ambition? Un homm: tel que le prince Frederic dAugustembourg. pos en pråtendant de la souverainett des Duchås, un de ces membres de la famillt dAngustembourg dont Finfåme trahisor envers le roi dont ils taient les sujete, envera le pays dont ils recevaient les bien faits, dont la låche conduite pendant le guerre, dont les scandaleuses querelles intestines aprås la röpression de Vinsurrection leur ont attire alors le mtpris de V Allemagne elle-mtme. Si Pon voulait une preuve de Pesprit daveuglement qui regue auvjourdbui en Aliemagne, en fandrait-il dantre que de le voir soutenir les pråtentions dun Augustembourg, quand ces pretentions sont depuis une Gternit6 rayces du droit des gens, — quand en elles-mtmes elles soni fausses, — quand dås 1786 un duc dAugustembourg y a formellement renonc6 pour lui et ses descendants; — quand le trait de Londres de 1852, signå möme pur les deux grande: puissances allemaudes men tient pas le moindre compte; — quand Ile duc aciuel dAugustembourg et son digne fils sont, pour crime de baute trahison, dechus de toute espåce de droits dans la monarchie danoise, quand enfin, il y a 10 ans, par plue tard, en 1853, pour obtenir quelque argent sur ses fideicommis sitvs en Dane mark et nmAnfiganå2g HH a en nersanne dd

24 november 1863, sida 2

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